Un projet de société
C’est suite à une rencontre organisée le 8 mars 1989 par M. Yvon Potvin, regroupant différents agents significatifs de notre communauté afin de discuter de la faisabilité de l’implantation d’une «Place de l’amitié» à Saint-Rémi, que l’idée d’une Maison des Jeunes (MDJ) vit le jour. Lors de cette rencontre, les différents participants signifiaient un intérêt à un tel projet, tout en soulignant que les adolescents devaient être particulièrement visés par cette initiative. Plusieurs actions ont alors été organisées afin d’aller plus loin dans le processus de réflexion; sondages, visite de quelques MDJs, rencontre animée avec plusieurs jeunes de la communauté et nombreuses rencontres du comité de travail «MDJ – St-Rémi». Suite à ces différentes interventions, une rencontre d’information et d’échange fut organisée le 19 septembre 1989 par le comité de travail constitué de: Jacques Dessureault – organisateur communautaire, Yvon Potvin, Pierre Taddéo, et trois jeunes : Marie-Andrée Daoust, Pascale Montcalm et Marie-Claude Lécuyer. Cette rencontre historique aboutit sur la décision d’implanter une MDJ dans notre belle municipalité.
Le conseil d’administration initial fut composé de messieurs Gilles Daoust, Yves Provençal, Jacques Dessureault, Gilles Boyer, Mario Lécuyer, Yvon Potvin et par le premier coordonnateur M. Pierre Taddéo. Mais les premières années furent complexes; au départ, l’organisme « Le Campagnol » eu l’amabilité de partager ses locaux avec la MDJ. Il fût cependant pressant de trouver un endroit propre aux membres. Suite à l’incorporation de la MDJ, le 11 mai 1990, cette dernière s’installa dans un local de l’aréna municipal, mais fut vite contrainte de quitter les lieux; lors de la «Crise d’Oka», l’armée réquisitionna l’édifice. Par la suite, la MDJ occupa un après l’autre les locaux de l’ancienne bibliothèque à l’Hôtel de Ville, l’ancien dépanneur Payant sur la montée Ste-Thérèse, puis l’ancien magasin général Handy Andy sur la rue Perras. En 1995, la MDJ acquit une maison centenaire sur un grand terrain au 100, rue de la Gare. Elle avait enfin trouvé un endroit à l’écart de la ville afin de donner aux jeunes un lieu de rencontre et d’échange sans déranger le voisinage. En 1999, la maison n’offrait plus un degré de confort et de sécurité acceptable pour les jeunes. Un nouveau projet de maison devint donc la meilleure stratégie. Après de nombreux efforts de la part du conseil d’administration et de l’équipe de travail, la nouvelle maison ouvrit ses portes aux jeunes en février 2000. Depuis ce temps, la MDJ est en plein essor grâce au professionnalisme et à l’implication du présent directeur général Sylvain Rémillard et du conseil d’administration ainsi que des représentants du comité des jeunes.